Petit buzz ici avec le jeu World of Goo. À l’ère des effets spéciaux et des prouesse visuelles et des effets 3D, un petit studio (2DBoy) composé de seulement deux développeurs ont accouché d’un des jeux les plus réjouissants de l’année.

Le principe est simple, (Personnellement, ce jeu me rappelle Lemmings: un jeu de stratégie où le jour devait sauver des petits personnages aux cheveux verts et les faire passer par divers chemins sans trop en perdre. Le visuel, quant à lui, se rapproche du jeu Patapon sur la PSP) le joueur doit monter des structure à l’aide de petites boules de glue (qui ont diverses propriétés selon leur couleur) afin qu’elles puissent accéder à un bout de tuyau qui va les aspirer. Dans chaque tableau, le joueur doit arriver à acheminer un nombre prédéterminé de boules de glue au fameux tuyau.
largeLe joueur doit analyser la structure de chaque tableau et développer sa propre stratégie pour arriver à ses fins. Chaque tableau comporte son nombre d’indices inscrits sur des panneaux confectionnés par celui qu’on nomme « The Sign Painter ». Sans tout révéler, notre ami inconnu (puisqu’on ne le voit jamais) nous lance parfois sur des pistes un peu troubles.
Le tout se déroule complètement en 2D, mais est soutenu par une trame sonore très forte qui crée une réelle ambiance de jeu. Combiné à un « game play » tout ce qu’il y a de plus simple. L’assemblage des boules de glue est hyper-facile et chaque fois qu’on déplace une boule pour l’assembler, un ombrage nous montre le résultat. Malgré cette précaution, les erreurs sont possibles… cependant le joueur possède des « Undo »… il n’a qu’à cliquer sur des petites bêtes volantes et la structure reprend son aspect initial.
World of Goo est la preuve qu’on a pas nécessairement besoin d’un environnement hyper-réaliste pour vivre une expérience immersive avec un jeu. À l’usage, on le constate… une trame sonore solide, un développement graphique simple et efficace greffé à un « game play » tout ce qu’il y a de plus instinctif… c’est tout ce dont un jeu a besoin pour se faire aimer.
D’ailleurs, avec toute cette bataille des consoles de jeux vidéos, surtout celle opposant la Wii de Nintendo et la Play Station de Sony… on voit bien que c’est Nintendo qui a pris la meilleure tangeante. Admettons-le, les graphiques de la Wii ne sont pas ce qu’il y a de plus beau, mais le plaisir du jeu y est. D’ailleurs World of Goo est disponible sur le Wii via Wiiware. World of Goo est également disponible sur Mac et PC.

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